jeudi 27 mars 2008

Dans le café de la jeunesse perdue-Patrick MODIANO


Paris, années 60, dans un bar quelconque, loin de Saint-Germain des Prés. Il y a des habitués, surtout des hommes mais aussi Youki, jeune femme qui débarque un jour dans ce café, sans que personne ne sache qui elle est ni d'où elle vient.
Le lecteur, lui, ne sait rien d'elle au début du roman mais il la découvre au fur et à mesure, grâce au récit de quatre narrateurs: Youki elle-même mais aussi Roland son amant, un étudiant des Mines et un détective embauché par le mari de Youki.
De fil en aiguille, tout s'éclaire pour le lecteur; Youki est une belle jeune fille à la vie difficile et à la fin tragique.

De Patrick Modiano, je n'avais lu que Dora Bruder qui m'avait passablement ennuyée. Je n'avais donc jamais relu l'auteur jusqu'à ce roman qu'on m'a prêté. Et me voilà réconciliée avec Modiano qui a su me toucher grâce à l'histoire, bien anodine au départ et qui va crescendo dans les évènements. Le récit à 4 voix m'a plu, d'autant qu'on ne sait qu'au fur et à mesure de la lecture qui raconte.
J'ai apprécié aussi le fait que Paris soit un personnage important, mais pas rasoir comme je l'avais ressenti dans Dora Bruder où j'avais eu l'impression que ce roman était davantage destiné aux Parisiens et amoureux de Paris.

Ce n'est pas pour autant un coup de coeur ni une lecture qui va rester dans mes annales, mais elle me fut assez plaisante pour que j'ai envie de lire d'autres romans de l'auteur, afin de me faire une idée: j'aime ou j'aime pas Modiano.

dimanche 23 mars 2008

La légende du Mont Ararat-Yachar KEMAL


Comme le titre l'indique, ceci est une légende. L'histoire d'un cheval magnifique qui, apparemment perdu, choisit pour maître un jeune homme pauvre. Celui-ci ne sait qu'en faire: si ce cheval est venu jusqu'à lui, c'est que Dieu l'a voulu ainsi, donc il est à lui. Mais s'il appartenait à un riche seigneur, il serait raisonnable de le lui rendre...La réponse ne se fait pas longtemps attendre puisqu'effectivement, un méchant seigneur réclame ce cheval et veut le récupérer, quitte à dévaster une région et tuer le jeune homme qui s'est accapéré un bien qui n'est pas à lui.
S'ensuit la fuite de tout le peuple des montagnes vivant autour du Mont Ararat, mont sacré et biblique. Cette fuite sera de courte durée puisque le jeune héros est arrêté, emprisonné et voué à la mort. Mais c'est sans compter sur l'amour d'une des filles du seigneur...

Voici un résumé succinct et approximatif car j'ai lu cette légende il y a bien un mois maintenant et n'ai plus le livre sous les yeux.
Contrairement à Chatperlipopette et Le Bibliomane qui ont été enchantés par ce livre, j'ai un avis beaucoup plus mitigé.Mais tout est de ma faute! Car je ne suis pas passionnée du tout par les contes, légendes et autres récits extraordinaires sauf rares exceptions.
L'histoire de la gentille princesse et du pauvre berger ne m'a pas emballée malgré la beauté du texte que je ne peux pas nier même si je l'ai trouvé trop pompeux et poétique à mon goût. Je ne suis pas assez sensible à ce genre de romans, ni aux métaphores et interprétations trop imagées.

Dans La légende du Mont Ararat, nous sommes entre contes de Perrault et mythologie. J'aime les deux, à petites doses. Là, la dose était trop importante pour
moi. Mais si vous, vous aimez ces genres, je suis certaine que cette légende turque vous plaira.

Malgré tout, j'ai entendu parler d'autres romans de Yachar Kemal qui semblent bien éloignés de cette légende et de ce style narratif. Alors il se peut que je lise (un jour...) un autre roman de l'auteur.


Me voici bien embêtée pour classer ce livre; j'ai finalement opté pour la rubrique "Europe non francophone", n'en déplaise à ceux qui ne souhaitent pas voir la Turquie entrer dans l'Europe.

samedi 22 mars 2008

Les plaines de l'espoir-Alexis WRIGHT


Nous voici en Australie, dans les années 50, chez les Aborigènes. Ivy, petite fille aborigène est un jour arrachée à sa mère. C'est une enfant volée, comme beaucoup d'Aborignèes l'ont été: ceux-ci étaient considérés comme un peuple sauvage, non éduqué et inférieur. Alors, les missionnaires ont jugé préférable de prendre les enfants pour les élever dans leur famille ou en pensionnat. Cela a eu, forcément, des conséquences désastreuses sur ces enfants et leurs parents.

Dans ce roman, la mère d'Ivy se suicide et Ivy est considérée par ses pairs comme une espèce de sorcière qui attire la mort. Elle est peu à peu rejetée, à tel point qu'on ne sait plus quoi faire d'elle. Elle se retrouve enceinte par la faute d'un missionnaire mais au lieu de lui confier son enfant, on l'enferme loin du camp aborigène dans un hôpital psychiatrique. Hôpital où elle restera de très nombreuses années avant de revenir dans le camp de sa mère.

Ce roman raconte l'histoire terrible d'Ivy mais aussi la quête de sa fille qui ne connaît rien de ses origines, et qui va faire tout ce qu'elle peut pour retrouver cette mère inconnue.

Rien qu'en lisant mon court résumé, vous comprenez que ce roman n'est pas gai. Et c'est vrai, comme, je ne le répéterai jamais assez, tous les romans australiens et néo-zélandais que j'ai lus jusqu'à présent. Mais il évoque une période sombre pour les Aborigènes qu'il ne faut pas occulter.

Tout au long de ma lecture, j'ai oscillé entre enthousiasme et perplexité, notamment parce que certains passages sont assez obscurs: un peu trop décousus, peu clairs pour le lecteur qui n'y connaît rien concernant les Aborigènes. Mais, plusieurs semaines après l'avoir lu, je me rends compte que ce roman m'a vraiment marquée, et que j'ai bien l'intention de lire les autres ouvrages traduits d'Alexis Wright.
En effet, ces destins tragiques de femmes m'ont remuée, je me suis attachée à elles même si je n'ai pas toujours compris leurs décisions et parfois leur passivité (je pense notamment à la fille d'Ivy).

Alexis Wright est une des rares Aborigènes qui a réussi et qui peut, de par son succès, revendiquer les droits de son peuple, parler pour eux, en espérant que leur culture ne meurt pas à petit feu. Alcool, inceste, chômage, racisme sont le lot quotidien de ce peuple et Wright fait partie de ces gens qui refusent cela. Alors pour ça, je l'admire et j'espère qu'elle va poursuivre dans cette écriture engagée avec le même talent et la même émotion que pour Les plaines de l'espoir.

lundi 17 mars 2008

J'adore recevoir du courrier!

J'avais envoyé De manière à connaître le jour et l'heure de Nicolas Cauchy à Moustafette en tant que livre voyageur, accompagné d'un petit quelque chose polynésien. Et en remerciement, elle m'a particulièrement gâtée.
Voyez plutôt:



Je ne sais toujours pas faire les photos et j'en suis désolée.

Je détaille. Dans la grosse enveloppe, il y avait:
-Harold et Maude de Colin Higgins,
-La joueuse d'échecs de Bertina Henrichs,
-Cloudstreet de Tim Winton.

3 livres que j'aurais pu m'offrir car correspondant tout à fait à mes goûts.

En plus, il y avait des marque-pages et deux carnets des éditions 10/18 (que vous ne voyez quasiment car leur pochette en plastique fait reflet.

Un grand merci à Moustafette.

En fond, vous voyez ma dernière peinture (ce n'est pas la meilleure que j'ai pu peindre) et des cartons, car on déménage!

dimanche 16 mars 2008

Jusqu'à Tombouctou-Muchel JAFFRENOU et Henri GOUGAUD


Ce livre, je l'ai reçu grâce à l'opération Masse Critique de Babelio. J'ai choisi plusieurs livres, un peu au hasard en fonction des résumés qui me tentaient. Et j'ai bien choisi. Car Jusqu'à Tombouctou est un livre dont je n'aurais sans doute jamais eu connaissance, que je n'aurais jamais acheté mais que j'ai été absolument enchantée de lire et de feuilleter, à plusieurs reprises.

Michel Jaffrenou est allé au Mali pour y tourner un documentaire dans lequel il allait à la rencontre de musiciens maliens. Celui-ci a été diffusé sur Arte, vendu en DVD et, en parallèle, Michel Jaffrenou, qui est également décorateur de théâtre en a fait un livre, un carnet de voyages composé de dessins, collages, aquarelles, notes et pensées en tout genre. Tout ceci est ponctué de contes, très brefs mais poétiques et pleins d'humanité, écrits par Henri Gougaud. Ceux-ci sont bien évidemment en rapport avec l'Afrique: les éléphants, la vie africaine, l'enfance...

J'ai été particulièrement touchée par le graphisme et le grand talent de Jaffrenou; j'ai vraiment découvert un artiste, dont les aquarelles, les portraits et autres dessins et peintures, plus ou moins aboutis, m'ont subjuguée pour certains. Ces couleurs vives, tantôt dominées par des rouges, tantôt davantage par des bleus m'ont vraimenté éblouie. J'ai tourné les pages à plusieurs reprises pour m'en imprégner et dès que ce livre sera sorti des cartons (car je déménage), je prendrai plaisir, j'en suis certaine, à le regarder de nouveau de temps à autre. Peut-être même que je m'en inspirerai pour mes cours de peinture.

Quant aux contes, ils sont très jolis également et j'ai aimé leur brièveté dont certains permettent au lecteur d'inventer la suite. On retrouve cette sagesse africaine et l'atmosphère locale (enfin celle que j'imagine, ne connaissant pas le Mali).

Grâce à Masse Critique-Babelio, j'ai donc passé un excellent moment de lecture, intemporel, rapide mais qui reste dans un coin de ma tête.

samedi 15 mars 2008

Pour me remettre le pied à l'étrier

Joelle m'a tagguée alors je lui obéis! Ca ne va pas me faire de mal car en ce moment, j'ai du mal à trouver le temps et la motivation nécessaires à l'entretien de mes blogs.


Voici le réglement, à strictement respecter sous peine de, oui, sous peine de quoi?

* Donner le lien de la personne qui vous tague
* Préciser le réglement sur votre blog
* Répondre aux dix questions que voici :


1- Le trait principal de mon caractère : l'empathie, en tout cas j'essaye.

2- La qualité que je désire chez les hommes : l'honêteté mais pas seulement.

3- La qualité que je préfère chez les femmes : une certaine culture mais pas seulement.

4- Mon principal défaut : Je suis comme qui dirait soupe-au-lait; je m'emporte très vite, pour rien souvent; ça fait beaucoup de bruit: casse ou claquement de portes, mais ça pase vite. Notamment parce que j'ai décidé que la vie est bien trop courte pour se disputer et s'énerver.

5- Ma principale qualité : la dédramatisation des soucis quotidiens

6-Mon occupation préférée : lire, voyager, passer du bon temps!

7- Un plat qui me met l'eau à la bouche : je dirais le carpaccio de thon avec gingembre du snack à côté de chez moi; j'en mange au moins un par semaine. Mais j'adore les pâtes aussi et plein d'autres choses.

8- Mes mots favoris : je t'aime, bonjour, mon mari, Australie...

9- Ce que je déteste par dessus tout : Sortir de mes gonds, je me sens tellement ridicule après!
Les personnes qui ne s'intéressent à rien: que font-elles de leur vie?

10- Un rêve : posséder un parc animalier, le tout avec mon mari évidemment.


*Taguer 6 autres personnes en mettant leurs liens à la fin du billet.
Personne en particulier puisque j'arrive en bout de course.

mardi 11 mars 2008

Samedi-Ian MC EWAN


Henry Perowne, neurochirurgien, bien installé dans sa vie professionnelle et personnelle s'interroge beaucoup sur le monde dans lequel il vit. Et ce samedi qui commence plutôt mal va le pousser dans ses derniers retranchements et révéler un peu plus son pessimisme. Tout commence par un faux crash d'avion puis par une manifestation contre la guerre en Irak dont Henry suit le déroulement sans toutefois y participer. Pendant cette manifestation, et de manière complètement inattendue, son samedi va basculer dans le sordide, comme ça, brusquement, sans prévenir. Pourtant il devait dîner avec sa femme, son beau-père excentrique, son fils guitariste de talent et sa poétesse de fille qu'il n'a pas vue depuis un an. Bref, tout devait bien se passer et pourtant...

Après avoir beaucoup entendu parler de Ian Mc Ewan, ça y est je l'ai lu. Et il se trouve que j'ai beaucoup aimé. A vrai dire, il ne se passe pas grand chose pendant les 2/3 du roman; donc amateurs d'action, abstenez-vous! Ian Mc Ewan fait plutôt dans l'introspection, le ressenti du "héros", le déroulement de sa vie et son pourquoi. En parallèle, et au travers d'Henry, Ian Mc Ewan s'interroge, et nous interroge, sur l'état de notre pauvre monde et le comportement humain bien souvent incontrôlable.
Forcément, vu les sujets abordés, ce roman n'est pas des plus gais mais, outre la plume de Mc Ewan, tantôt simple, tantôt plus "élaborée", cette capacité à faire réfléchir le lecteur m'a interpellée.

J'ai découvert Mc Ewan avec Samedi et je compte bien désormais approfondir mes connaissances le concernant.

Clarabel n'a pas aimé (comment ça, tu n'as pas aimé?!)

vendredi 7 mars 2008

Un roman russe-Emmanuel CARRERE


Un roman russe n'est pas un roman mais une sorte de biographie familiale et de rapport professionnel. En effet, Emmanuel Carrère dévoile un secret de famille suite au tournage d'un documentaire sur la terre de ses ancêtres, la Russie. Ce secret qui n'en est plus un pèse sur sa mère, Hélène Carrère d'Encausse qui refuse d'en parler; Emmanuel Carère, lui, a besoin de s'exprimer sur ce sujet et il a choisi de le faire par le biais de ce livre, malgré l'opposition de sa mère.

On obtient un livre très personnel mais fort intéressant, mêlant l'aspect journalistique lorsqu'il évoque ses séjours à Kotelnitch, ville grise de Russie et l'aspect personnel: sa famille, bien qu'il n'en fasse pas étalage et la relation tumultueuse qu'il vit avec Sophie, une jeune femme qu'il aime éperdument et qu'il méprise tout à la fois car ils ne sont pas du même milieu social.

J'aime énormément la façon d'écrire d'Emmanuel Carrère qui, je trouve, possède un véritable talent d'écrivain. Il sait créer une ambiance, assembler les mots pour en faire des phrases stylisées mais pas pompeuses. En cela donc, j'ai vraiment beaucoup aimé Un roman russe. J'ai moins aimé les quelques scènes sexuelles, notamment celle qui accueille le lecteur, et qui n'ont à mon sens peu d'intérêt.
Je m'attendais à un réglement en règle contre sa mère, il n'en est rien: Emmanuel Carrère a tenté de comprendre sa réaction, sans la juger et pensant l'aider à surmonter son "secret". J'ai été touchée par ça, tout comme par les personnes rencontrées à Kotelnitch.
Emmanuel Carrère, lui, ne m'a pas touchée;il est certes talentueux mais aussi égoïste, méprisant, imbu de sa personne même s'il est assailli de doutes. Bref, un homme imbuvable, et il ne s'en cache pas spécialement..

L'ont lu avant moi: Jules,Laure, Sylire, Chatperlipopette,Le Bibliomane,Moustafette (je crois qu'elle ne l'a pas terminé), [Caro]line...

mardi 4 mars 2008

La petite fille dans le cercle de la lune-Sia FIGIEL


Nous voici aux Samoa, où nous faisons connaissance avec Samoana, jeune fille d'une dizaine d'années. A travers elle, le lecteur découvre la vie, pas vraiment paradisiaque, des Samoans, sur leur île du Pacifique, avec pour terre promise la plus proche, la Nouvelle-Zélande, qui ne réserve pourtant pas que de bonnes surprises. Malgré les palmiers, le soleil et le sable fin, on n'est pas forcément heureux aux Samoa, puisqu'on est pauvre. Et qui dit pauvreté dit, souvent, misère sociale. On n'y échappe pas et on a même droit à tout: inceste, viol, grossesse à 14 ans, et j'en oublie, tout ça en 200 et quelques pages. Ca peut donc être indigeste.

Les chapitres sont courts et c'est Samoana qui nous raconte sa vie et celle de ses proches, ses espoirs et la vie qu'elle aimerait mener, loin des baraques en tôle ondulée. Parfois aussi elle nous fait part de quelques légendes et croyances locales, des on-dit sur tel habitant.
Dans l'ensemble, c'est plutôt intéressant mais vraiment très glauque, sans espoir visible pour les Samoans. Tous les fléaux de la société moderne sont regroupés sur ce petit territoire; or, je n'ose imaginer que la vie là-bas puisse être aussi dépourvue de gaieté.
J'ai beaucoup pensé à Tahiti en lisant ce roman car on y retrouve certains aspects de la misère ordinaire; n'empêche que toute cette accumulation de malheurs m'a laissée pantoise.

A lire pour avoir une autre vision de ces paradis terrestres mais pas pour espérer voyager depuis son fauteuil ou croire en l'être humain.

lundi 3 mars 2008

Le magasin des suicides-Jean TEULE


La famille Tuvache est une famille sinistre qui ne trouve plaisir qu'en vendant des kits suicide pour leurs clients désespérés de la Cité des Religions Perdues. Une sorte de famille Adams qu'Alan, le fils cadet, éternel optimiste tente d'égayer. Pas facile quand on a des parents qui se régalent de la mort des autres, un frère anorexique et migraineux et une soeur qui se trouve horrible. Alan, à contre-courant, reste souriant et gai même quand ses parents l'envoient en camp commando-suicide.
Reste à savoir s'il va réussir à rendre sa famille heureuse ou s'il va suivre le même chemin que ses aînés.

Le début (disons la première moitié du roman) est savoureuse: pleine de jeux de mots sur la mort, des réflexions piquantes, une ambiance vraiment très drôle, particulière du fait du sujet traité mais drôle. J'ai pouffé toute seule et j'espérais que le rythme allait se poursuivre jusqu'à la fin. Malheureusement non, le style devenant moins percutant, avec moins de drôlerie. Au contraire, le roman devient un peu plus grave, mais surtout plus "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" qui m'a déçue. A un moment j'ai même eu le sentiement de lire un livre pour pré-adolescents. Heureusement, la toute dernière phrase a rétabli l'ensemble et laisse présager un avenir moins "bisounours" pour les Tuvache.
Malgré ce passage à vide, j'ai été ravie de découvrir Jean Teulé, grâce au Club des Lectrices organisé par Sylire et Lisa et suis curieuse de lire notamment Darling, roman-document qui m'interpelle.

Beaucoup de bloggeurs l'ont déjà lu, notamment: Arsenik qui en parle sur le Biblioblog, Flo et plein d'autres dont je ne retrouve pas les liens; alors manifestez-vous!